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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 17:03

 

Nous partons comme prévu le vendredi 20/09, vers 16 heures et arriverons 242,4 milles plus loin à Regio Calabre après 44h20 sur l’eau, seuls au monde ou presque… En tout cas, une belle navigation à la voile jusqu’à l’approche de l’Italie où le vent nous fait des siennes et nous oblige à envoyer le moteur pour les quelques 30 derniers milles, dommage.

Nous nous répartissons les quarts, et c’est avec plaisir que je prends ceux qui m’offrent les levers et couchers de soleil…je ne m’en lasse pas. Ils ont, sur l’eau, une splendeur toute particulière et faisant cap plein ouest, le soleil couchant s’offre à mon étrave et me guide en attendant que la lune prenne le relais.

Nous ne croiserons aucun bateau, excepté au départ, où un voilier nous précède et nous largue rapidement lors d’une bonne molle que nous passerons patiemment sous voiles alors qu’il s’appuie au moteur. Nous ne sommes pas si pressés d’arriver !

A l’approche des côtes italiennes, le vent mollit sérieux et nous appuyons les voiles avec le moteur mais très rapidement à l’entrée du détroit de Messine il s’installe parfaitement face à nous et fatigués, nous ne tirons pas de bords et terminons au moteur jusqu’à Regio Calabre.

La côte calabraise me parait bien moche, bétonnée à outrance et me fait déjà regretter les petits villages grecs aux maisons blanches. Le port de Regio n’est pas des plus sympa, et nous nous faisons virer proprement du quai public par le capitaine du port qui nous dit attendre un cargo.

La marina demande 55 euros par nuit, nous décidons d’attendre la marée montante pour passer le détroit et filer au port de Scilla, à quelques 10 nautiques de là. Une petite sieste de 3 heures et c’est reparti, avec le vent dans le pif.

Nous y allons au moteur, ça sera plus simple avec tous ces ferries qui traversent dans tous les sens !

A Scilla, c’est la déconvenue…impossible de rentrer dans ce port minuscule et bondé de bateaux de pêcheurs…

Nazes, on jette la pioche dans la baie, de l’autre côté du promontoire et prenons le temps d’admirer les couleurs du couchant sur ce village aux maisons crème, ocre et rose accrochés à la colline. Puis nous partons à terre grignoter des pastas…

Le village est adorable mais le mouillage absolument insupportable et nous repartons dés poltron minet. Je n’ai pour ainsi dire pas fermé l’œil de la nuit, le bateau chahuté dans une houle merdique. Faut dire que c’est ici que, selon la légende, Scylla le monstre marin à 6 têtes avait établi son repaire et noyait les marins qui tentaient de passer le détroit ! Peut-être avait-t-elle décidé de se rappeler à notre bon souvenir…en tout cas, si Rod Heikell avait testé ce mouillage et visité ce port, il ne les préconiserait pas comme bons spots pour attendre de passer Messine !

Là, c’est grande fatigue et j’aspire à une vraie nuit de sommeil… Le vent est mou, très mou et nous avons bien du mal à voiler jusqu’à Tropéa. Le moteur sera quasi permanent, désespérant !

La côte est de nouveau plus sauvage, alternant falaises, plages de sable et douces collines boisées… Le village de Tropéa est surprenant, perché sur un éperon rocheux. Les eaux turquoise, les plages de sable d’un blanc éclatant et la vieille ville médiévale en font un lieu charmant.

La marina est au pied de la citadelle et après avoir effectué les formalités nous grimpons y faire un tour. Le Stromboli offre son panache de fumée aux badauds venus admirer les couleurs du couchant sur les éoliennes…magique ! Mais il est un peu tard et nous y reviendrons demain soir.

Ce matin, je profite de la fraicheur pour gravir de nouveau les 200 marches qui donnent accès à la cité et vais me perdre dans les ruelles, déguster un cappuccino sur une placette, …A une heure si matinale, la ville est quasi déserte, s’éveille doucettement…un régal ! Mais le boulot me ramène au bateau en fin de matinée, grosse lessive en perspective et puis je dois hisser Manu au mât, notre feu de mouillage étant en rade. Simple changement d’ampoule…on verra ce soir si c’est bien cela !

La suite du programme n’est pas vraiment établie, pas de vent pour toute la semaine à venir. Manu serait tenté d’avancer au moteur mais pour ma part, je préfèrerai attendre un créneau météo favorable, quitte à rejoindre les éoliennes en attendant.

En tout cas, nous ne resterons pas à la marina qui, si agréable soit-elle, est quand même bien chère ! Nous retrouvons les tarifs « européens », va falloir si faire !!!

Voili, voilou…ça avance, ça nous rapproche de vous alors…préparez l’apéro !

La connection est bien trop lente pour insérer des photos...allez donc voir l'album!

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