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  • : Le voyage de Ladybird...
  • : Le rêve devient réalité!!!... 3 à 4 années de vagabondages autour de la mare nostrum...
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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 08:07

Le gros du chantier est enfin terminé!!! Les antidérapants sur le roof, dans le cockpit et les capots arrières sont finis...on va pouvoir faire nos manoeuvres en pied de mât sans risquer de se vautrer! En plus, c’est plutôt joli... et ça méritera une petite photo du haut du mât...

034- idem sur le roof, fini de glisser!

 

Nous pensions en faire de même pour les assises du cockpit mais si c’est parfait pour marcher, ça l’est beaucoup moins pour y rester assis à barrer sous peine d’y laisser nos fonds de culottes! 

J’ai eu beau faire tous les magasins de Bodrum, impossible de trouver de l’antidérapant TBS ou autre en plaques...pas plus que le taquet coinceur que nous devons changer...trop petit, trop grand mais pas le bon entre-axe!!! J’ai donc commandé le tout chez USHIP à Bordeaux. Il n’y aura plus qu’à coller l’antidérapant, installer le coinceur à mon retour, un coup d’antifouling et on pourra enfin repartir! Je pourrai aider Manu et ce ne sera l’affaire que de quelques jours...enfin, si tout se passe sans anicroche...

 

033- pas mal...

 

Les travaux touchant à leur fin, je me suis occupée à nous préparer une escapade en Cappadoce et jeudi matin, nous prenons le bus pour Göreme, où nous établirons notre camp de base pour découvrir cette région bien particulière. 

10 jours de «vacances» enfin...

OK, on charrie, on est tout le temps en vacances! Mais quand même, cet hivernage ne nous laissera pas un souvenir impérissable et c’est avec impatience que nous attendons le départ.

 

Mes mains??? Elles me font toujours autant morfler et la visite de contrôle à l’hosto a confirmé la nécessité de faire 3 infiltrations en attendant une opération! 

Rien de bien réjouissant, mais je profiterai de mon retour pour la naissance de la pitchounette des enfants pour les faire en France. Ca fera l’affaire pour les mois à venir et nous permettra d’envisager plus sereinement la suite du programme!

 

En tout cas, lassée de «ne rien faire», je fais quelques petites bricoles pour faire avancer les choses, étamage et soudure des connexions du nouveau traceur, surliures sur tous les cordages du bord, aide Manu par-çi par-là mais rien de bien violent, je vous l’assure!

037- étamage et soudure, mon job! 

 

Le bateau est devenu un repaire de pirates à quatre pattes!!!

Si matou roux a quelque peu déserté le bord depuis que Manu lui a fait reprendre l’échelle un peu vivement alors qu’il venait de laisser ses empreintes sur la peinture toute fraîche, les jours de pluie, il vient quand même se réfugier à l’abri et rejoint MrTigrou et le chat dit «la mangouste» qui eux ont élu domicile à bord, quémandent pitance et câlins à tours de bras, se vautrent largement sur les banquettes du carré et font quelque peu la tronche quand à l’heure du coucher nous les déposons délicatement sous la capote où Manu a pris soin de leur installer des tissus.  Faut pas exagérer tout de même!


040- l'équipe au complet!

Y’en a qui vont s’ennuyer pendant notre absence!!!

 

En tout cas, ce sont bien les plus sympas du chantier...

Pour les bipèdes, statu quo, jamais de sourire et à peine bonjour...rien à voir avec la gentillesse des Turcs que nous avons rencontrés jusque là!

 

Côté météo, les températures sont vraiment douces (23° en journée!), mais les giboulées et des vents tempétueux viennent régulièrement troubler cet avant-goût d’été...

032- Moi??? ZEN

 

Voilà les dernières news, rien de bien folichon...mais la prochaine fois, j’espère vous faire rêver avec les paysages de Cappadoce!


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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 12:03

016

 

Si quelques nuages viennent parfois disputer un coin de bleu au ciel, le printemps semble cette fois-ci s’imposer ! La nature s’éveille, les oiseaux nous offrent de jolies mélodies, les amandiers sont en fleurs...

 

018

 

Les vents de sud nous apportent une douce chaleur avec des températures de 19° dans la journée, un vrai plaisir! Lorsqu’ils virent au secteur Nord, comme ces quelques derniers jours,  ça se rafraichit un peu mais conservons toutefois un bon 14°. On ne va pas se plaindre, ce n’est pas si mal! 

 

Pour le plus grand plaisir de Manu, c’en est terminé de la peinture de coque...il ne restera que l’antifouling à passer avant la mise à l’eau. OUF!!!

023- enfin terminé!

 

Reste le pont et l’antidérapant, encore du boulot qu’il faudra négocier avec notre voisin Turc, qui, depuis 2 jours vient quotidiennement...poncer son antifouling!

Génial!!! Le pont de Ladybird est noir d’une fine pellicule de poussière et dans ces conditions, inutile d’envisager de peindre...

 

De mon côté, pas d’amélioration. Mes mimines me font toujours autant dérouiller malgré les anti-inflammatoires, crème et attelle.

J’en profite un chouille pour balader, arpente Bodrum de long en large et en travers, retrouve les plaisirs du beau marché du vendredi, profite des terrasses ensoleillées du front de mer...la ville s’anime, les jupes se font plus courtes et les décolletés plus découverts au grand bonheur de ces messieurs !!!

020

 

Manu m’a renvoyé en mission «sable», et c’est sous le regard amusé des enfants jouant sur la plage que je remplis mes tupperwares! Après l’avoir rincé de son sel, nous le faisons sécher au four puis, une fois tamisé, il est fin prêt pour faire l’antidérapant du bateau.  Voilà une belle économie de faite, à raison de 12 euros les 100 grammes !!! C’est peut-être un filon à prendre !!!

026- scotch, scotch et rescotch!!!

 

De temps à autre, Manu s’accorde une journée OFF et c’est ainsi que nous passons une journée à Gümüsluk, l’ancienne Mindos. 

 

013

Le bourg qui s’étire le long d’un port naturel est d’un mortibus...tout est fermé, à l’exception du bar des pêcheurs et de quelques commerces de bouche ! 

 

002

Quant aux ruines de la cité antique, elles se situent sur un îlot rocheux accessible à pied ou à la nage, mais la météo ne nous engage pas à nous dévêtir pour y aller.

 

009

Nous optons pour des chemins plus terriens et découvrons quand même quelques vieilles pierres noyées sous la végétation et cette simple balade aura eu le mérite de nous aérer un peu ! 

 

Lundi, retour à l’hosto...Inch’Allah !

 

En attendant, le plus heureux c'est bien notre compagnon à 4 pattes qui se la coule douce et squatte nos banquettes sans culpabilité aucune...

029- le bienheureux!

 

Voilà quelques news de radio Bodrum, à vous !

 

030


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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 11:02

Dans mon dernier post, je vous disais ne pas être bonne à grand-chose, désormais, je ne suis plus bonne à rien!!!

 

La douleur étant devenue de plus en plus insupportable, Manu m’a expédié voir un toubib. Rendez-vous est pris et me voilà à ...l’hosto!

En y entrant, je me demande bien si je ne me suis pas fourvoyée. Palais résidentiel d’un riche stanbouliote, hôtel de luxe pour touristes fortunés, musée???... mais non, je suis bien dans un des hôpitaux de Bodrum...Jugez par vous-même!

 

hosto de luxe...

Au bureau des formalités d’entrée, on me demande si j’ai une «inch’ourance», ce à quoi je réponds par la négative. De son sourire le plus radieux il m’annonce que j’ai bien de la chance car aujourd’hui, journée spécial-discount!!! 50% de réduc sur les consultations...

Je n’en reviens pas, me marre sous cape! C’est pas chez nous qu’on verrait ça!

Soit dit en passant, heureusement que c’était la journée «soldes» car les tarifs sont proportionnels au luxe de l’établissement...

 

Le toubib qui me reçoit parle parfaitement anglais, ce qui facilite grandement les choses. Il ne met pas bien longtemps à diagnostiquer le bobo, c’est le tendon du pouce!

2 doigts déjà opérés, 2 qui attendent une infiltration ou opération et maintenant celui du pouce qui s’y met!!! Je n’en finirai donc jamais avec mes mains!!! J’en ai pourtant foutrement besoin de mes mains, surtout en bateau!

 

Le verdict en tout cas est sans appel: immobilisation complète dans une «attelle», de jour comme de nuit, cachetons, crème et re-consultation dans 10 jours. Si c’est rentré dans l’ordre, super, sinon...il faudra opérer. Avec beaucoup d’humour le toubib me propose un «tarif de groupe», les 3 doigts pour le prix de 2!!! Super, encore les promos...

Vous imaginez bien que le programme ne me réjouit pas du tout et que cette fois, il va vraiment falloir que je me tienne à carreau! Je n’ai pas franchement envie de passer sur le billard, non pas que ce soit très douloureux, mais les suites sont longues et m’obligeraient à une pause de quelques mois avant de retrouver l’usage normal de mes mains...et de pouvoir naviguer. 

Voilà, y’a plus qu’à...

Attendons en croisant les doigts!!! Nous en saurons plus long le 4 mars et, selon, mon retour en France pour la naissance de la petite Lynaïa sera propice à une opération de mes mains mais...en France. 

 

hosto de Bodrum


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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 08:13

Coup de gueule!!!

 

Ras le bol, ras la casquette, la cafetière, plein les bottes, le dos et le cul...Y’en a marre!!! C’en est assez!!! STOOOOP...

Heureusement que Manu m’avait concocté une arrivée aux p’tits oignons dans un hôtel de charme car de retour à bord, ce n’est pas la même chanson! 

La météo nous pourrit la vie, la pluie et le vent n’ont de cesse. Pas vraiment rigolo...

Faire la vaisselle sous la pluie et dans les courants d’air, s’harnacher de bottes et cirés pour aller pisser ou prendre une douche, se dépoiler dans ce bloc sanitaire non chauffé...non, ce n’est pas un réel plaisir. Et ça, ce n’est rien à côté de la logistique travaux!

Manu a réalisé tous les «bricolages» que nous avions planifiés pendant mon absence, mais LA mauvaise surprise, c’est la peinture. La bougresse a décidé de se décoller par plaques sur le pont et si, au départ, nous n’avions prévu que quelques retouches, il s’est vite avéré que qu’en fait de retouches, c’est un gros boulot qui nous attendait...Rien de bien surprenant au bout d’une douzaine d’années me direz-vous, mais nous n’avions point prévu ça! Pour couronner le tout, je me trouve affligée d’une bonne tendinite et ne suis pas d’une grande aide à mon homme...qui gratouille, ponçouille, barbouille...pendant que je branlouille!!! Juste bonne pour la peinture mais nada pour préparer le terrain, le plus long... 

Tiens, c’est la grêle qui s’y met! Ca pète grave, tonne, un vrai bonheur!

 

Bref, nous voilà donc à jouer à cache-cache avec les nuages et ces salopiaux gagnent souvent la partie, nous obligeant à différer notre travail de chatons barbouilleurs.

En plus, on n’aime pas la peinture....mais pas du tout...surtout cette bi-composante qui est bien chiante à mettre en oeuvre! Le pont de Ladybird ressemble désormais à un patchwork dans un camaïeu de blanc bleuté, blanc éclatant, blanc grisou...original!

 

On avait envisagé de faire peindre la coque par un artisan, au pistolet, mais le devis nous a vite remis les pieds sur terre. Les tarifs sont prohibitifs!  Impossible de faire jouer la concurrence, ils ont l’exclusivité sur leur chantier! Si nous faisons intervenir un artisan de l’extérieur, il nous en coûte 20 euros par entrée dans le chantier et puis tous les artisans se sont alignés sur les mêmes tarifs, faut pas croire!!! Alors on va s’y coller, y’a plus qu’à...

Les turcs ont bien compris la manne financière que représente la plaisance et ce qui, il y a encore 2 ans, était considéré comme de très bons plans est désormais caduque. Les infos que l’on nous avaient données sont obsolètes...les tarifs sont ceux de France, voire supérieurs. 

 

Allez, ça suffit de râler...juste un petit coup de mou, un ras le bol généré par la déception de voir notre périple sac-à-dos et godillots fort compromis, au mieux fort raccourci...Pour l’instant, la priorité est de terminer le chantier peinture, nous verrons plus tard! 

Inch’Allah!

Une fois n’est pas coutume, cet hivernage n’est pas que du bonheur, loin s’en faut...

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 12:06

001- départ à l'aube...

A l’aube de ce dimanche 25/11 nous larguons les amarres pour rejoindre le chantier Yatlift. La météo nous annonce un vent de NNE 10-15 nds pour ce matin, qui doit virer à l’W et mollir cet après-midi pour se renforcer en soirée en passant NNW. 

Et bien, pour ne pas faillir à sa réputation de capricieuse, histoire que nous terminions la saison de nav sans perdre de vue que nous sommes bel et bien en Méditerranée, nous aurons du S le matin, bien faible pour ne hisser les voiles que sporadiquement. On hisse, on affale...on re-hisse, on ré-affale...et 4 heures durant, on essaiera de choper le moindre brisou pour filer voiles hautes!

 

 003004- puis enfin, la chaleur!

Partis avec polaires et combis on se retrouve rapidement en maillots de bain, le soleil nous darde de ses rayons et nous profitons de sa douce chaleur. En fin de matinée, alors que je suis en train de tomber la GV, le vent tourne à l’W et se met à forcir rapidement. Pas le temps de terminer le rangement de la voile qu’on la renvoie. On passe de 4 à 20 nds en l’espace de quelques minutes!!! 

 

006- on file au prés...

On a le vent dans le pif, tant pis on tire des bords...on veut profiter un max de cette dernière nav. Plus nous progressons, plus il s’oriente NNW en forcissant, l’anémo affiche 25 nds, alors...nous tirons des bords toute la journée! 

Nous rallongeons considérablement la route mais Ladybird file bon train, et nous arriverons avant la nuit, alors...faisons nous plaisir.

 

008- on jette la pioche devant le fort...

De 37 Mn prévus nous en faisons 45 avant de jeter la pioche devant le vieux fort de Bodrum. Encore envie de tirer quelques bords demain!

 

009- en allant à Yatlift...on hisse une dernière fois!

Du coup, lundi, on se refait des virons dans la baie avant de rejoindre le chantier. 

Un autre bateau battant pavillon français est au quai et en attente de grutage, nous jetons donc la piocheet sortons les voiles.

La pauvre Ladybird se retrouve déshabillée et semble bien triste ainsi! 

 

013- Dernier coucher de soleil sur l'eau...

Nous profitons de notre dernier coucher de soleil sur l’eau, il fait doux...

 

Mardi 27/11, nous sommes prêts pour la sortie d’eau. On attend que l’on nous invite à rentrer dans la cale...

On va pour remonter l’ancre, impossible...elle est enchâssée sous quelque chose! C’est bien notre vaine, on n’a pas mis d’orin...

 

016- Noyés dans cette forêt de mâts...

Après moultes manoeuvres on arrive enfin à se décrocher, et nous voilà sortis, posés dans cette forêt de mâts...drôle d’impression, surtout à l’idée de rester là pendant 4 mois. 

L’accueil est chaleureux, autant de l’équipe technique que des gens qui hivernent déjà. 

A peine arrivés, nous sommes déjà conviés à un apéro de bienvenue sur Gwennili...et cette première soirée donne le ton de l’ambiance au chantier! Encore de belles rencontres...

Du coup, nous prenons vite nos marques. 

Ca me rappelle un peu les campings de mon enfance, les grands bacs à vaisselle extérieurs, le petit bar-resto où l’on peut échanger des bouquins, les papotages avec les voisins...

 

018- le marché

Nous avons décidés de ne pas trop bosser pour les quelques jours qu’il nous reste à passer ensemble, juste l’indispensable et allons balader un peu chaque jour en ville. 

Les touristes ont déserté le coin, ce qui n’est pas pour nous déplaire et la ville est plutôt agréable. Sitôt sortis des rues marchandes, elle offre un agréable dédale de ruelles aux maisons blanches qui nous rappellent un peu la Grèce. 

Nous pensions aller voir le grand théâtre qui s’étage à flanc de colline, visiter le vieux fort mais la météo n’est pas très clémente. Un bon coup de vent de Sud souffle et le ciel est plombé...peu courageux, on remet ça pour plus tard et on se contente de balades en ville, on a le temps!

 

 

Mon départ se profile, lundi soir je m’envole pour Istanbul...mardi je serai à Bordeaux!

Sentiment partagé...cool de retrouver les miens et les potes, un peu tristounette «d’abandonner» Manu pour 2 mois, de le laisser bosser tout seul... ces 2 années et demies partagées sur Ladybird n’ont fait que renforcer notre complicité, notre complémentarité, il va me manquer...mais ce sera pour mieux se retrouver et continuer notre voyage. 

 

La famille m’appelle, maman qui ne rajeunit pas et à qui je veux consacrer aussi un peu de temps, de ce temps qui passe inexorablement, et les enfants qui vont bientôt voir leur petite famille s’agrandir...

Le blog va donc hiverner lui aussi, peut-être un petit mot par-ci par-là, pour reprendre au mois de mars avec des aventures plus terriennes!

 

017- cool la vie de chat!


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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 12:44

Nous voilà pris d’une grande flemme, d’une douce envie de ne rien faire, ou du moins, pas grand chose!

 158- brumes matinales

Le coup de vent de Nord passé, on a hésité à repartir vers des mouillages forains puis, tout bien réfléchi on s’est dit qu’on était bien ici. Alors...nous avons négocié le tarif journalier et décidé de rester à Karaca Sogüt. 

C’est qu’on y prend goût au confort de notre petit ponton en bois, et puis le site est agréable et paisible.  Seuls quelques pêcheurs et autochtones fréquentent l’endroit, un dolmus (minibus) permet de se rendre à Marmaris 2 fois par jours si besoin est et la nature offre de belles balades! Que demander de plus... 

 

162- Pour nous deux, ça suffit!164

Se balader... bouquiner... pêcher (et ça mord!)...jouer...papoter autour d’un thé...mijoter des p’tits plats...les choses simples de la vie...Se la couler douce!!! 

 

 

 

179- Ca bosse fort!

Du coup, j’ai enfin le temps de me consacrer sérieusement à l’étude de la langue turque, et chaque jour je me tiens à au moins 2 heures de boulot...ce n’est pas de trop, y’a vraiment du taf et je ne suis pas prête de tenir une conversation...mais c’est un petit défi perso.

 

Désormais les journées sont bien courtes, à 17h30 il fait nuit, et les soirées bien plus frisquettes. Si en journée, les tenues légères sont encore de rigueur, le soir, chaussettes et polaires ont repris du service ...Normal, me direz-vous, on est quand même mi-novembre bien tassé...et puis à bien y réfléchir, l'an dernier, on se les caillait déjà sévère! 

 

Grâce à l’internet de l’épicerie, nous pouvons nous connecter assez facilement et heureusement!!!

La compagnie aérienne a annulé mon vol Bodrüm-Istanbul du 4 au matin et me fait partir le 3 au soir. Pour une fois que j’avais trouvé à faire le voyage dans la journée, je me retrouve à passer une nuit à l'aéroport! Vais pas arriver fraîche à Bordeaux une fois encore!!!

 

Comme la nav nous manque (lol), nous nous sommes inscrits au Vendée globe virtuel, ce qui occupe aussi «un peu» et fait rêver «beaucoup». 

Nous suivons la course sur la toile, l’aventure de ces skippers de l’extrême, les vrais... ceux qui prennent les paquets mer, croisent de trop près les chalutiers, font face à des ennuis techniques... Sont pas vernis pour certains, mais pas de bobo pour les bonhommes, que du matériel, alors ça roule. 

Nous regrettons juste que Samantha Davis ait démâté et doive abandonner la course, c’était vraiment un brin de fraîcheur dans ce groupe de mecs!


 

180- Un an de plus, ça se fête!

Avant-hier, c’était l’anniversaire de mon homme...on l’a fêté avec les moyens du bord! 

Pâté Henaf et mousse de foie empruntés à la survie (j’en entends qui médisent déjà), un pain maison (épicerie à Karaca mais...fermée en cette saison), une tarte aux amandes qu’il adore, quelques bougies dessus, et hop, le tour est joué!

La cambuse était bien vide! 

 

183- Marmaris

N’ayant plus de farine pour le pain, plus de légumes frais, nous nous sommes enfin décidés à aller faire un tour à Marmaris. 

Le départ aux aurores du dolmus (minibus), nous fait arriver dans une ville endormie. Déposés à côté du petit port de pêche, nous partons dans les rues désertes à la recherche d’un bar pour déjeuner et rencontrons Ekrem avec qui nous passons unagréable moment, à balader, boire un thé, discuter.

 

184- avec Ekrem...


Tout doucement la ville s’éveille, s’anime légèrement mais sans hâte. Ekrem nous explique que la saison est terminée mais qu’en été, c’est insupportable. 

On veut bien le croire en voyant le nombre de bars-boites-restaurants qui bordent le front de mer et n’osons imaginer la cacophonie!

 

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Pour nous, c’est tout bonus...on découvre les vieux quartiers de cet ancien village de pêcheurs, devenu station balnéaire au top de la mode, bien peinards! 

 

189- La baie est superbe

Le quartier borde le port naturel niché dans un golfe magnifique, cerné de montagnes. Y être hors saison permet de profiter sans cohue de cette ville au charme certain si on excepte les buildings qui poussent un peu partout quand même, mais dont le coeur est préservé.

 

194- ruelles tout aussi désertes...

On se laisse tant et si bien prendre à la flânerie qu’on en oublierait presque nos courses! Des mamies vendent fruits et légumes sur la place d’où nous repartons, bouchers et volaillers ont pignon sur rue, cool, mais pour les produits secs il faut trouver un supermarché...retour vers le bazar au pas de course! 

Du coup j’en oublie la farine...pour le pain! On mangera des biscottes!

Je suis assez contente de moi, j’ai réussi à me faire comprendre en turc...les cours portent leurs fruits, enfin!

 

196

166

195- les chats...

 

 

Encore 2 jours puis nous quittons Karaca. Cette fois-ci pas le choix, on sort le bateau mardi à 8h et nous devons enlever les voiles avant de lifter Ladybird. On se garde le lundi pour ces manips et naviguerons donc dimanche jusqu’à Bodrüm. 

Espérons que les grains nous épargnerons car depuis hier, le temps a changé et nous avons une belle alternance de soleil et de pluie! 

Combis et bottes seront certainement de la partie...


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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 15:59

125

Non...nous ne sommes pas en stage intensif de préparation à notre futur rôle de grands-parents mais avons tout simplement retrouvé une amie Turque, rencontrée il y a 7 ans de ça sur les bords de Garonne, et qui après avoir voyagé en bateau est rentrée au pays! Encore un grand moment comme vous devez vous doutez...

 

003

Nous avons laissé passer le coup de vent de sud, bien abrités à Karaca Sogüt, bien occupés aussi en petites bricoles et balades. Ce petit village niché au fond d’une baie est plus que paisible et à peine sortis du bourg, nous sommes en pleine nature!

 

005

La région est agricole. La plaine produit fruits et légumes qui alimentent les marchés de la région, les pâtures accueillent de nombreuses vaches, et les sous-bois regorgent de ruches!!! Le tourisme est ici peu développé, la région est préservée de ces hideux villages de vacances. Nous nous y sentons bien!

 

022

Mardi 30/10: Nous quittons notre ponton avec l’idée de rejoindre Sehir Adalari mais à l’approche de l’île, les nombreux mâts de bateaux au mouillage nous dissuadent de nous y arrêter. Nous verrons cela au retour, ce sera peut-être moins «encombré»!

Nous poursuivons notre route jusqu’à Akyaka, tout au fond du golfe, dans l’espoir de réussir à contacter Ayten, notre copine Turque. La nav n’a rien de transcendant, nous nous trainons comme des loches à 2,7 nds de moyenne dans un vent quasi-inexistant, mais au moins, on a le temps d’apprécier les paysages! Entre minéral et végétal, la côte offre des paysages superbes!

 

049

Après 3h30 à ce rythme, nous jetons enfin la pioche (37°02’98N; 28°19’26E) face à cette petite station balnéaire. 

Dés le lendemain, nous envoyons un petit mail à Ayten qui nous répond, trop heureuse elle aussi de nos futures retrouvailles!

 

043

Notre première journée, nous la consacrons à remonter en annexe la petite rivière d’Akyaka, endroit charmant où il fait bon louvoyer dans les roseaux, se délecter d’un thé au bord de l’eau, et observer une faune importante de volatiles en tout genre...

 

046

Puis un tour en ville nous permet d’apprécier le charme de cette petite bourgade aux maisons basses dont les balcons ouvragés dénotent d’un raffinement certain. Adossé à des montagnes couvertes de pins, le village s’étage sur la colline. La partie basse, récente, est tournée vers le tourisme alors que la partie haute est le coeur de l’ancien village. 

 

059- au petit marché...

Le lendemain, nous allons faire un tour au marché pour réavitailler le bord. Après avoir fait nos emplettes, nous nous attablons pour grignoter un gözleme. Nous prévoyons de rentrer à bord pour voir si Ayten nous à répondu pour que l’on se fixe un rendez-vous et c’est alors que je la vois arriver, bras ouverts et sourire radieux aux lèvres...elle nous avait vu passer au loin, nous cherchait depuis ce matin, et se doutait que nous serions au marché! Moment fort d’émotions après tant d’années...

060- Ayten nous retrouve!

 

Là, tout s’enchaine...nous allons chez elle, rencontrons ses parents et Robin, son petit bout de chou qui va bientôt souffler sa 1ère bougie...nous nous racontons nos dernières années, nous remémorons les moments passés ensemble au coin de la cheminée à Cardan, faisons des projets pour les jours à venir...

062- Robin avec ses grands-parents 063 

 

Sam, le papa de Robin, que nous avions retrouvé à Syracuse en Sicile arrive demain soir avec sa compagne et nous serons alors tous réunis...trop cool!

 

064- balade à Mugla

Vendredi, Ayten nous propose d’aller à Pula et Mugla où elle doit donner un cours, ce qui nous laissera le temps de baguenauder dans les vieux quartiers ottomans. Cette ville universitaire est très agréable et a su préserver sa vieille ville.

 

065- Etameur...

Nous nous perdrons dans un lacis de ruelles aux maisons chaulées, découvrirons le travail d’un étameur, achèterons du halva (pâte de sésame, nature ou agrémentée de pistaches, c’est un délice!)...en attendant que Ayten ait fini de bosser. 

Au retour, sa maman nous a concocté un repas que nous partageons tous ensemble...nous nous sentons accueillis avec beaucoup de chaleur mais il est aussi temps de rentrer. La grande nouvelle de la journée: Robin a fait ses premiers pas en solo!

 

084- journée balade à Gökova...à pieds...

Le lendemain, nous préférons les laisser se retrouver avec Sam. Et puis Manu a besoin de refaire un plein de tabac. Nous en trouverons au marché de Gökova, à 6 km d’Akyaka. Il est possible de longer la rivière pour s’y rendre, ce sera l’occasion d’une belle balade! 

 

088-...puis à vélo!

En route, nous faisons la connaissance de Carlos, un Chilien qui vit ici. Spontanément, il nous propose de nous prêter des vélos...et nous terminons ainsi le chemin à bicyclette! Plutôt cool, car il fait une sacré chaleur...

Au marché, Manu trouve effectivement son bonheur. Ce nouveau tabac est plus léger que celui de Canakkale mais il faudra faire avec...il en prend 1 kg!

 

092

Nous en profitons pour reprendre du miel, pour nous puis pour remercier Carlos et sa femme. 

Avant de prendre la route du retour, nous faisons une pause thé...et voyons débarquer Sam et Florencia! Décidément, les marchés sont propices aux retrouvailles!

 

094- tombes Lyciennes

Au retour, nous faisons une halte aux tombes lyciennes. Ce sont les premières que nous voyons. Ces tombeaux creusés dans la roche étaient le symbole de la richesse des familles des défunts . Ce rite funéraire débuta au 4ème s. avt JC  et se poursuivit jusqu’à la période hellénistique. Pour l’instant, nous n’en savons pas grand-chose mais lorsque nous poursuivrons plus bas notre route, nous entrerons dans le royaume de Lycie et je pourrai apporter de l’eau à notre moulin...chaque chose en son temps!

 

Nous rapportons les vélos et passons encore un agréable moment avec Carlos et sa femme, à discuter autour d’un thé. Ils vivent en vendant leur artisanat pendant la période estivale et c’est avec plaisir que je m’offre un joli collier! 

Les moustiques commencent à attaquer sévère, rappel que la nuit ne va pas tarder à tomber et il nous reste encore un bon bout de route à faire! 

 

097- rando en montagne

Dimanche, journée rando! Ayten nous emmène en montagne...paysages superbes, terre ocre, forêts et rocailles...

 

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Arrivés en haut, nous découvrons toute la baie, et puis un petit resto est installé et nous nous nous restaurons de gözlemes...après l’effort, le réconfort! Surtout qu’Ayten avait oublié le sac à dos de Robin, et il a fallu un relais pour le porter pendant les 3 heures de grimpette! 

 

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De retour à la maison, la maman d’Ayten est en train de préparer du pain et des gözlemes...nous voilà embauchés! Manu est de surveillance pour la cuisson, Florencia est préposée à la confection des boules, j’aide Ayten à la préparation de la farce, j’alimente le feu de brindilles et essaie d’étaler la pâte...une cata!!! Ca parait pourtant simple...mais, rien à faire, je n’ai pas le coup de paluche et me retrouve toujours avec des trous dans mes galettes!!! Elles porteront d’ailleurs le nom de gözlemes doudou, reconnaissables entre toutes!

On s’en régalera quand même!

Encore une superbe journée, partagée entre amis mais il nous faut penser à la suite du programme. Un fort coup de vent de nord est prévu pour jeudi et on aimerait faire une petite nav de 2 jours tous ensembles. 

Départ prévu pour mardi matin, rendez-vous à 9h!

Nous consacrons la journée de lundi à préparer le bateau pour accueillir tout ce petit monde: préparer un peu de bouffe histoire de ne pas avoir à le faire quand nous serons 6 à bord, organiser les couchages et libérer la cabine arrière qui nous sert de «dépotoir», et nettoyer un peu!

 

122- Ayten et Robin embarquent...

Mardi 6/11: Partis chercher nos amis comme convenu, Manu ne revient qu’avec Ayten et le petit Robin. Sam et Florencia se défaussent, craignant qu’il ne soit difficile de partager un si petit espace. Nous sommes déçus mais à chacun ses raisons et ses choix, nous les respectons.

 

123- P'tit mousse accueille Robin!

A peine à bord, Robin bebek prend ses marques et semble très à l’aise. Le temps de s’organiser un peu avec les sacs, de boire un café et nous voilà partis pour Sehir Adalari, à 7 petits miles de là. Il n’y a pour ainsi dire pas de vent mais nous tentons quand même de hisser les voiles. Au bout de 10 minutes on se retrouve scotchés et envoyons la risée Nanni, comprenez le moteur!

 

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2 heures plus tard, nous jetons l’ancre dans la baie de Sehir Adalari (36°59’65N; 28°12’45E), appelée aussi l’île de Cleopatra. Cette fois, nous sommes seuls au mouillage. Seul un voilier est amarré au petit quai des gülets, devant l’entrée du site. 

Il fait beau et chaud, nous trainons un peu trop à déjeuner dans le cockpit, tant et si bien que lorsque nous nous décidons à aller balader sur l’île, le guichetier nous fait gentiment remarquer qu’il ne nous reste qu’une petite heure avant la fermeture...nous reviendrons demain matin! 

 

129- Manu coocoone...

La soirée est aussi très douce et c’est avec plaisir que Manu raconte le ciel étoilé à Robin, qui semble se plaire à l’écouter!

 

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L’histoire de l’île s’étire sur une très longue période, et quelques traces restent encore visibles de ces occupations successives: un théâtre caché dans les oliviers, quelques vestiges du temple d’Apollon, des traces de l’agora et des murs de l’ancienne cité, les anciennes citernes souterraines, les bases d’ une église, et...la plage de Cleopatra!

Tout cela dans un paysage de maquis et d’oliviers, l’endroit est délicieux et nous sommes les seuls visiteurs en cette saison!

 

141- la fameuse plage!

La renommée de l’île tient surtout à cette plage, dont le sable aurait été transporté d’Egypte sur les ordres de Cléopatre, afin qu’Aurèle, son amant, puisse venir s’y prélasser...fallait y penser quand même!

Après avoir sillonné l’île, nous venons profiter de la plage! 

 

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Ayten se baigne pendant que Robin pique un roupillon.

 

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Pour ma part, l’eau est désormais trop fraiche et je ne ferais qu’un bain de pieds...fouler ce sable dont la texture est très douce et où Cleopatra a dû se vautrer au soleil...

La plage est patrimoine protégé, seule la partie bord de mer est accessible, et sous condition...pas de chaussures et douche obligatoire à la sortie! A cette occasion, Ayten trouvera des oeufs, tout frais pondus par les nombreuses poules qui squattent l’île. 

 

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A son réveil, Robin bebek se fait un plaisir d’aller barboter dans ces eaux cristallines mais il est temps de penser à lever l’ancre pour aller se mettre à l’abri!

 

155- retour à Karaca, coup de vent demain!

Cette fois, nous avons du vent et hissons les voiles au mouillage. Dommage que la nav soit si courte, 5 miles et nous sommes rendus.

Une dernière soirée soirée à bord et le temps du départ est venu. 

 

156 157- Bye bye Robin bebek!

Jeudi 8/11 au matin, Sam, Florencia et la maman d’Ayten viennent partager un dernier p’tit déj, et récupérer nos marins...les promesses de se revoir bientôt sont faites, et nous les voyons partir le coeur serré. 

Le bateau semble bien vide et calme sans les babillages du petit bout de chou!

 

Depuis leur départ, le vent a commencé à s’installer et depuis n’a de cesse de souffler. Nous avons bien fait de nous caler à l’abri, car même ici nous accusons des bonnes bouffioles à 30 nds, un vent constant autour des 20 et nous sommes dans la zone la plus protégée. Ca doit décoiffer sérieux en mer Egée! 

Il est vrai que le BMS tombé, annonçait un 8 à 9 beaufort sur les Cyclades. Alors, soyons heureux, même si Manu a peu dormi cette nuit! 

Nous sommes en novembre, toujours en tenue ultra légère et seuls ces coups de vent, les journées plus courtes, et la température de l'eau nous rappellent que l’hiver n’est pas loin. Nous nous y attendions et devrons faire avec jusqu’à la sortie d’eau de ladybird. 

Le golfe de Gökova offre de nombreux abris et reste la zone la plus épargnée dans notre secteur. Les paysages y sont magnifiques...nous y sommes bien! 


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