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  • : Le voyage de Ladybird...
  • : Le rêve devient réalité!!!... 3 à 4 années de vagabondages autour de la mare nostrum...
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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 17:04

Il m'avait été bien difficile de coucher les dernières lignes de notre voyage et voilà que je ne retrouve pas mon brouillon !

Je suis donc bonne pour recommencer et mettre enfin le point final aux aventures de Ladybird, du captain Manu et de la captaine en second, bibi !!!

Mes appréhensions lors de notre retour se sont avérées fondées et ce n'est pas sans
difficultés que j'essaie de reprendre un rythme « terrien » !...

Et c'est pas rien ! Entre maman qui me fait le coup de l'infarctus 2 jours après mon retour à Cadillac, gérer le bateau (sortie d'eau, hivernage, grand nettoyage et mise en vente), la paperasse (dieu sait qu'il y en a, surtout les impôts...seraient pas en grève ceux-là!), nous organiser avec Manu qui a décidé de rester dans le coin de Béziers, bref...pas fastoche tout ça mais tout doucement, le rythme se reprend ! 

Et puis il y a aussi les retrouvailles avec les enfants, les amis et là, c'est le bon côté de ce retour même si dans l'immédiat et avec les soucis de bagnole, je n'étends pas mes virées trop au loin et n'ai pas encore vu grand monde chez les vieux potes...mais ça ne saurait tarder.

 Pour faire court, les dernières navigations (entre Corse et continent puis vers Port Napoléon) furent un vrai régal côté navigation et conditions de vent, mais en même temps, un véritable crève-cœur pour moi qui, il y a quelques mois encore, n'envisageait pas de rentrer au bercail.

 La mer nous a fait de beaux cadeaux d'au-revoir pour ces derniers bords, et c'est avec beaucoup d'émotion que je vois surgir une baleine, venue me saluer au petit matin de la dernière nav de nuit, majestueuse, masse impressionnante de puissance tranquille...

Heureusement, Marseille et son vieux port nous offre un accueil chaleureux et pour moi, de belles rencontres de pontons, des retrouvailles avec de vieux copains venus pour l'occas me rejoindre...

Manu part de son côté trouver un camion, un endroit où se poser, se ressourcer...et nous retrouver. Si ces derniers mois ont éprouvé notre relation, c'est pour en sortir grandis et envisager désormais l'avenir sous des auspices plus prometteurs avec de nouveaux rêves.

De ces quelques 8000 milles parcourus ensemble, nous retirons une grande force et si les aventures de Ladybird arrivent à leur fin, un nouveau chapitre s'ouvre à nous et... à nous d'y écrire une nouvelle histoire !

De ces quelques 10 contrées traversées, effleurées, ce ne sont que richesses, rencontres, rires et sourires échangés...de doux souvenirs, une expérience inoubliable.

De ces navigations, portés par le vent, bataillant parfois furieusement, pas de vent, trop de vent, faisant corps avec notre fier destrier, j'ai appris l'humilité, à ne jamais oublier que nous sommes bien petits, simple grain de sable dans cet océan d'étoiles...

Les couleurs, qui du levant au couchant, chatoyantes, irisent la mer de mille feux...Le calme et le silence qui m’enveloppaient au mouillage, bercée par un léger clapot, ti-punch, ouzo ou thé à la main...ces moments me manquent, la mer me manque !

Les apéros et bonnes bouffes partagées, ces rencontres d'un jour, certaines pour toujours...la magie du voyage, des « voilyageurs », cette vie de saltimbanques...tout cela me manque terriblement … mais...Ce n'est qu'une étape pour mieux repartir, le tout c'est d'y croire et de prendre le temps de construire ce nouveau projet!!!

En attendant, Ladybird est à vendre, elle a trouvé ses quartiers d'hiver à Port Saint Louis et attend patiemment de repartir vers de nouvelles aventures avec un nouvel équipage.

Voilà, il était temps de mettre le point final à ce blog...c'est fait !!! 

En espérant que vous aurez pris plaisir à nous suivre, que nous vous aurons apporté une petite part de rêve et que cette nouvelle année 2014 vous comble de bonheur.

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Pour les "voileux", je tâcherai d'enrichir ce blog d'infos pratiques mais...plus tard!

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 14:49

052- coucher de soleil sur les Eoliennes

Depuis Tropéa ce fut un long silence si ce n’est quelques photos sur facebook de couchers de soleil et nuages…mais le cœur n’est pas vraiment à l’écriture ! Ce retour est difficile tant côté météo et conditions de navigation que sur le plan moral. Si j’ai du mal appréhender un retour à la vie terrienne il me tarde pourtant de désormais mettre un point à cette aventure…et nous n’avançons pas comme nous le souhaitons, étant retardés par une météo capricieuse. Les dépressions se succèdent, alternants avec de grands calmes…quand traverser, « that is the question » et tous les jours, l’analyse des gribs ne nous apporte que déconvenues !

 

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En attendant, nous allons rester à Ajaccio…car remonter au moteur à Cargèse ne nous apportera pas grand-chose de plus, alors…nous patientons amarrés au port, avec le confort des douches chaudes, l’électricité et une ville plutôt agréable, entre modernité et histoire !

 

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Pour faire bref, les navigations ne furent pas un plaisir : renfiler les combis, affronter de nouveau du froid et la pluie, faire beaucoup de moteur ou se taper du gros temps…

 

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En quittant Tropéa, le mercredi 25/09 au matin, nous pensions faire une halte à Camérota, mais l’entrée du port s’est ensablée et nous plantons la quille. De nuit, difficile de voir les fonds…Inutile d’insister, nous ressortons et décidons de poursuivre jusqu’à Agropoli, histoire de refaire du gazoil. Faut dire qu’on en consomme avec ce peu de vent qui nous fait tourner au moteur ! Nous y arrivons jeudi matin, fatigués mais sans plus et le plein refait on cherche où jeter la pioche. Le mouillage est exposé, plein de filets de pêcheurs et les fonds très caillouteux…Nous poursuivons jusqu’à Capri !

 

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Le mouillage de la côte ouest est bondé, on se rabat sur le port, pensant qu’en cette saison les tarifs seraient en baisse. Que nenni…110 euros la noché !

 

063- Puolo

On file dans la baie de Naples, à Puolo, enfin un mouillage tranquille ! Nous sommes jeudi 26, il est 20 heures et l’envie de se poser se faisait sentir…Mais les 160 milles parcourus nous ont avancé pour traverser sur la Sardaigne !

Nous patientons jusqu’au samedi pour reprendre notre route. Les gribs nous donnent des vents de SE virant SSW à 15 nds, parfait !

 

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C’était là encore sans compter sur les caprices d’Eole qui ne nous afflige que de tout petit air, pas vraiment de quoi gonfler les voiles ! Après cette journée de moteur, nous abandonnons la partie et allons passer la nuit sur l’île de Ponza, en croisant les doigts pour que le vent s’installe le lendemain !

Les gribs nous donnent toujours du Sud mais qui revirera lundi à l’Ouest. On devrait avoir suffisamment avancé pour ne pas avoir trop de route à faire vent de pif !

On avance nickel, un régal, surtout avec les dauphins qui viennent faire la course avec Ladybird. Ca faisait bien longtemps que nous n’avions été accompagnés ainsi…L’un d’entre eux s’amuse à nous faire des cabrioles et à retomber dans des splashs retentissants ! Pendant près d’une heure ce sera festival aquatique, ce qui me tire des larmes d’émotion à l’idée que ce sont certainement les derniers ou presque que je verrai…Puis pas le temps de gamberger, là, ça se corse ! Le vent commence à sérieusement s’installer de secteur ouest et forcit à vue d’œil ! 1 ris, puis 2 puis 3…le vent pousse à 35 nds, la mer se creuse au passage d’un plateau sous-marin dont je ne sais le nom !... des creux de 5 mètres, des vagues qui déferlent…pas que du plaisir mais le bateau répond vraiment bien ! Lundi soir, stau quo, le vent est bel et bien parti pour durer ainsi, la mer aussi ! Nous installons le tourmentin et faisons cap au NE !!! pas vraiment notre route, mais de nuit c’est plus prudent !

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Au petit matin, le calme revient…impressionnant ! plus de vent !!! tellement plus de vent qu’il nous faut envoyer le moteur !!! Heureusement, ça ne dure pas et Zéphirin revient…mais toujours plein ouest !

080- l'arrivée à Porto Cervo, enfin!

Ce sera une longue, très longue journée à tirer des bords de prés serrés, puis une nuit… pour arriver enfin à Porto Cervo en Sardaigne au petit matin du mercredi 2/10 ! Fourbus, vannés, on prend un corps-mort, admirons le lever de soleil et plongeons dans les bras de Morphée !

 

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Porto Cervo est un ancien village de pêcheurs réhabilité pour milliardaires et stars du show-bizz. Tout y est propret, des magasins de luxe bordent les rues mais en cette saison, c’est mort…même la boulangerie a portes closes ! Là encore, nous attendons un bon créneau météo pour traverser les bouches de Bonifacio dont la sale réputation n’est pas à faire !

 

086- l'archipel de la Maddalena

Vendredi 4/10, vent de sud à 15 nds, voiles hissées dans la baie et affalées à l’entrée de la calanque de Bonifacio ! C’est presque parfait !

 

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Pour une fois le vent est rendez-vous, ni trop, ni trop peu…seul le soleil fait défaut et nous ne profiterons pas de la beauté des îles de l’archipel de la Maddalena ni des Lavezzi. On ne peut pas tout avoir et j’avoue que de voiler confort, ça fait du bien !

 

098- Bonifacio

Nous trouvons une place au quai à l’entrée du port et restons à Bonifacio 2 jours. Nous voici donc de nouveau en France…

 

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L’envie d’une bonne baguette avec un calendos…une entrecôte bleue…Hum, c’est bien bon quand même ! Nous aurons le temps pour les spécialités locales !

 

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La vieille ville a beaucoup de charme et c’est avec plaisir que je vais y trainer mes sandales. Et puis faut vous dire que ma petite belle-fille est Corse et que je suis curieuse de découvrir les charmes et beautés de son île !

Lundi 07/10, direction Ajaccio : pas de vent, une fois encore, excepté pour les 6 derniers milles. On l’a dans le pif mais tant pis, on voile…on tire des bords !

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Le ciel est chargé, ce ne sont que dépressions orageuses sur dépressions orageuses…mais nous sommes en automne, rien de plus normal !

En attendant, nous sommes un peu perplexes sur notre traversée pour Marseille, les fichiers ne sont vraiment pas cools ! coups de vent ou pas de vent…

Ici, la mer fait vraiment le gros dos quand le vent s’excite, et il n’est pas question de s’embarquer au petit bonheur la chance. Alors nous attendons…

 

 

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Je vais profiter de cette escale pour un bain dans l’histoire de notre cher Napoléon, et me restaurer des spécialités locales!!!  

 

J’espère que le prochain petit mot sera pour vous raconter notre dernière traversée…

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 17:03

 

Nous partons comme prévu le vendredi 20/09, vers 16 heures et arriverons 242,4 milles plus loin à Regio Calabre après 44h20 sur l’eau, seuls au monde ou presque… En tout cas, une belle navigation à la voile jusqu’à l’approche de l’Italie où le vent nous fait des siennes et nous oblige à envoyer le moteur pour les quelques 30 derniers milles, dommage.

Nous nous répartissons les quarts, et c’est avec plaisir que je prends ceux qui m’offrent les levers et couchers de soleil…je ne m’en lasse pas. Ils ont, sur l’eau, une splendeur toute particulière et faisant cap plein ouest, le soleil couchant s’offre à mon étrave et me guide en attendant que la lune prenne le relais.

Nous ne croiserons aucun bateau, excepté au départ, où un voilier nous précède et nous largue rapidement lors d’une bonne molle que nous passerons patiemment sous voiles alors qu’il s’appuie au moteur. Nous ne sommes pas si pressés d’arriver !

A l’approche des côtes italiennes, le vent mollit sérieux et nous appuyons les voiles avec le moteur mais très rapidement à l’entrée du détroit de Messine il s’installe parfaitement face à nous et fatigués, nous ne tirons pas de bords et terminons au moteur jusqu’à Regio Calabre.

La côte calabraise me parait bien moche, bétonnée à outrance et me fait déjà regretter les petits villages grecs aux maisons blanches. Le port de Regio n’est pas des plus sympa, et nous nous faisons virer proprement du quai public par le capitaine du port qui nous dit attendre un cargo.

La marina demande 55 euros par nuit, nous décidons d’attendre la marée montante pour passer le détroit et filer au port de Scilla, à quelques 10 nautiques de là. Une petite sieste de 3 heures et c’est reparti, avec le vent dans le pif.

Nous y allons au moteur, ça sera plus simple avec tous ces ferries qui traversent dans tous les sens !

A Scilla, c’est la déconvenue…impossible de rentrer dans ce port minuscule et bondé de bateaux de pêcheurs…

Nazes, on jette la pioche dans la baie, de l’autre côté du promontoire et prenons le temps d’admirer les couleurs du couchant sur ce village aux maisons crème, ocre et rose accrochés à la colline. Puis nous partons à terre grignoter des pastas…

Le village est adorable mais le mouillage absolument insupportable et nous repartons dés poltron minet. Je n’ai pour ainsi dire pas fermé l’œil de la nuit, le bateau chahuté dans une houle merdique. Faut dire que c’est ici que, selon la légende, Scylla le monstre marin à 6 têtes avait établi son repaire et noyait les marins qui tentaient de passer le détroit ! Peut-être avait-t-elle décidé de se rappeler à notre bon souvenir…en tout cas, si Rod Heikell avait testé ce mouillage et visité ce port, il ne les préconiserait pas comme bons spots pour attendre de passer Messine !

Là, c’est grande fatigue et j’aspire à une vraie nuit de sommeil… Le vent est mou, très mou et nous avons bien du mal à voiler jusqu’à Tropéa. Le moteur sera quasi permanent, désespérant !

La côte est de nouveau plus sauvage, alternant falaises, plages de sable et douces collines boisées… Le village de Tropéa est surprenant, perché sur un éperon rocheux. Les eaux turquoise, les plages de sable d’un blanc éclatant et la vieille ville médiévale en font un lieu charmant.

La marina est au pied de la citadelle et après avoir effectué les formalités nous grimpons y faire un tour. Le Stromboli offre son panache de fumée aux badauds venus admirer les couleurs du couchant sur les éoliennes…magique ! Mais il est un peu tard et nous y reviendrons demain soir.

Ce matin, je profite de la fraicheur pour gravir de nouveau les 200 marches qui donnent accès à la cité et vais me perdre dans les ruelles, déguster un cappuccino sur une placette, …A une heure si matinale, la ville est quasi déserte, s’éveille doucettement…un régal ! Mais le boulot me ramène au bateau en fin de matinée, grosse lessive en perspective et puis je dois hisser Manu au mât, notre feu de mouillage étant en rade. Simple changement d’ampoule…on verra ce soir si c’est bien cela !

La suite du programme n’est pas vraiment établie, pas de vent pour toute la semaine à venir. Manu serait tenté d’avancer au moteur mais pour ma part, je préfèrerai attendre un créneau météo favorable, quitte à rejoindre les éoliennes en attendant.

En tout cas, nous ne resterons pas à la marina qui, si agréable soit-elle, est quand même bien chère ! Nous retrouvons les tarifs « européens », va falloir si faire !!!

Voili, voilou…ça avance, ça nous rapproche de vous alors…préparez l’apéro !

La connection est bien trop lente pour insérer des photos...allez donc voir l'album!

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 15:44

"Comment ça, le retour??? Tu nous avais parlé des Cyclades, celles du sud, celles que vous n'aviez pas explorées..."

Je sais, beaucoup sont surpris de ce revirement, mais il ne nous était plus vraiment possible de continuer ainsi. 

Manu toujours grognouche, muré dans son silence, l'ambiance à bord est devenu tendue...grande bavarde que je suis, mission quasi impossible de me taire!

Heureusement, Alkis est là, avec Claude et les autres et m'offrent des bons moments de tchache... et puis internet et les potes...

J'avais envisagé de partir rejoindre des amis une quinzaine de jours, histoire d'y voir plus clair, de prendre l'air, de réfléchir à la suite du programme et laisser le temps à Manu de respirer un peu. Mais il s'y oppose, ne voulant rester seul à Kythnos et me parle de  rentrer illico!

Tout s'est bousculé bien vite...rester seule en Grèce avec le bateau, trouver des équipiers pour m'aider à le rapatrier en France aux beaux jours ou alors rentrer de suite.

Ce voyage, c'était notre voyage et puis j'ai eu envie de boucler la boucle, que l'on rentre ensemble...

 

028

Nous voilà donc sur la route du retour...une belle aventure s'achève, mais la vie continue et cette fois terrienne. J'appréhende ce retour, vous vous doutez bien.

En dispo, je ne peux bosser et il va me falloir tenir jusqu'en septembre l'année prochaine en espérant que Ladybird sera vite vendue et que nous pourrons tourner la page. Les amis sont là, heureusement!

Nous avons donc quitté Kythnos mercredi 11 sept dans l'idée de rejoindre Poros puis tracer rapidement jusqu'à Céphalonie. Malheureusement, les conditions météo ne nous ont pas permis de faire route en une seule longue navigation, vent d'ouest entre 20 et 30 nds dans le pif et des journées à tirer des bords de prés serrés.


 

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Après le passage du canal de Corinthe on fera donc des pauses, histoire de se reposer avec de bonnes nuits de sommeil.

018- une nuit à Andirikon!La baie d'Andirikon

026- en approche du mouillage de KallitheaApproche de Kallithea

038- ça huffle dans le port de Missolonghi!à Missolonghi

A Missolonghi, nous resterons coincés avec un temps de merde et ne traverserons pour Céphalonie qu'hier, mercredi 18/09.

043- Céphalonie, au loin...041

Pour une fois, nous ferons une nav au bon plein, à 60° du vent, bien confortable avec une belle moyenne à 6 nds. Seuls les derniers milles pour rejoindre la baie de Pessades seront au prés serré et avec une houle confuse.

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Nous serions bien restés là mais les fonds sont encombrés de blocs de roches et malgré l'orin, Manu préfère que nous trouvions un endroit plus sain.

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Nous filons sur la côte sud ouest de l'île, au moteur car pas de zef aujourd'hui et attendons patiemment de lever l'ancre demain soir pour traverser vers la Sicile et passer le détroit de Messine.

062- notre nouveau mouillage!

Profitons un max de ces derniers mouillages, bientôt ce sera la grisaille...Nous sommes seuls, personne alentour et l'eau est terriblement bonne!

Je n'ai plus trop le coeur à rédiger le blog mais essaierai quand même d'y mettre un petit mot avant notre attérrissage à Marseille...sinon, ce sera sur Facebook, plus rapide et moins contraignant!

Voilà, ce sont de "tristes" nouvelles mais tout a une fin...

Nous avons eu 3 années géniales et cette expérience de vie de saltimbanque des mers a été pour moi merveilleuse...Peut-être... plus tard... un autre voyage, un autre rêve se réalisera-t-il de nouveau...

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