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  • : Le voyage de Ladybird...
  • : Le rêve devient réalité!!!... 3 à 4 années de vagabondages autour de la mare nostrum...
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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 11:57

074- Olivier repart...

Sniff...Olivier est reparti...on s’est régalé de sa compagnie et le temps est passé bien trop vite. On aurait bien prolongé l’instant... 

Nous avons fait quelques îles de la mer de Marmara avec le temps qui nous était imparti et surtout au rythme des rencontres et des caprices de la météo, comme d’hab. 

Arrivé le 10 août, nous profitons d’une journée tranquille à Kadikoy en attendant le retour de Manu. Le temps pour Olivier de s’installer à bord et prendre ses marques...Manu est là, nous rapportant une pluie diluvienne... 

 

Nous partons dés le lendemain matin, lundi 13, pour un galop d’essai. 

Une petite nav de 8 nautiques jusqu’à Büyükada fera l’affaire. Il y a très peu de vent mais restons sous voiles...on a le temps! 

3h30 plus tard, nous y sommes, et jetons la pioche dans la baie de cette petite ville ville (40°52’505N; 29°07’430E). 

 

005- après l'effort, la bulle!

L’ami Olivier s’est montré parfaitement à l’aise, comme un poisson dans l’eau...il file un coup de main aux manoeuvres, prend la barre, profite de cette navigation avec tout petit vent pour bouquiner...nous prépare un frichti! Bref, on l’adopte!!!

 

017

Si les îles aux princes étaient à l’époque byzantine un lieu de détention, elles sont aujourd’hui un lieu touristique très prisé des Stambouliotes. Aucune voiture sur l’île, excepté les services d’urgence, et nous utilisons donc les «taxis» locaux (carrioles à cheval) pour monter vers le monastère. Nous sommes un peu déçus de cette virée et prenons plus de plaisir en redescendant à patibus, traversant des forêts de pins nains et admirant les jolies villas levantines construites par les riches marchands grecs, juifs et arméniens. 

De retour au village, c’est la cohue et c’est dans une rue plus sage que nous allons boire le traditionnel çai (thé) avant de rejoindre le bord. Nous avions prévu d’aller dormir dans une baie plus tranquille sur Heybeliada mais vue du monastère, nous voyons que la baie s’est bétonnée. Nous optons pour rester à notre mouillage et repartir dés le lendemain matin pour rejoindre l’île de Marmara. La météo prévoit prévoit un bon vent de NE à 15 nds, l’idéal pour cette longue navigation.

 

026- de Büyükada à Topagac

Mardi 14/08: Le vent ne semble pas au rendez-vous, nous nous préparons tranquillou et levons l’ancre en fin de matinée. Le speedo est encore bloqué! On se met à la cape et voilà les hommes en train de sortir la bête et la gratter. Ladybird n’a pas aimé le séjour prolongé à Istanbul et la coque s’est encrassée de ces petits coquillages et algues qui vous pourrissent la vie en permanence. Sans compter que le dernier antifouling remonte au mois de juin l’an passé, nous avons quand même l’impression que les eaux de mare nostrum sont propices à ces squatters! 

Nous repartons avec toujours aussi peu de vent, d’ESE et non NE, et n’avançons pas ou peu...Vers 20h, il tombe complètement et nous sommes contraints à lancer le moteur...Nous qui avions vanté à Olivier les plaisirs des nav de nuit, c’est râté!!!

 

031- la tête dans les étoiles...

Ce sera au ronron du Nani que nous traverserons la mer de Marmara...jouant au yams, observant les étoiles, retrouvant les différentes constellations, s’amusant à des photos avec jeux de lumières...Au petit matin le vent revient, nous laissons Olivier roupiller du sommeil du juste pendant que nous hissons les voiles pour approcher Saraylar au Nord de l’ïle.

 

033- Saraylar au nord

A l’approche du port, nous faisons demi-tour pour rejoindre Topagac. Saraylar est entouré de carrières de marbre et c’est un ballet incessant de camions qui viennent décharger sur les quais...bonjour le calme!

 

034- Topagac, plus accueillant

A Topagac, nous mouillons dans la baie (40°36’034N; 27°39’834E), face à ce petit village qui a l’air bien tranquille. 

Manu qui n’a pas dormi de la nuit s’écroule pour une longue sieste, Olivier qui pète la forme s’occupe...j’alterne sieste et papotages...

 

036- Erdem, une chouette rencontre!

En fin de journée, on descend faire un tour à terre pour se dégourdir les pattes et se rancarder sur les bus. On fera la connaissance du jeune Erdem, avec qui nous passerons de longs moments à discuter grâce à google traduction.

 

044

Le lendemain nous partons en bus à Marmara et baladons dans cette petite bourgade très peu visitée et qui garde un charme certain. L’après-midi, Manu décide de gratter la coque.  Olivier s’arme d’une pince à linge sur le nez, d’un grattoir à la main et c’est en apnée qu’il file un sacré coup de main à Manu! Il ressort de l’eau un peu fripé, coupé...mais semble content de l’expérience...Allez, t’auras le droit à l’apéro pour ta peine!

La météo annonce un vent de NE qui forcit pour les jours à venir et nous décidons d’aller nous abriter au Sud de l’île de Pasalimani

 

049- le village

Vendredi 17/08: de Topagac à Balikli. 12 Mn en 3h30, vent d’ENE à 8/10 nds, on ne bat pas de record de vitesse mais on a avancé sous voiles!

Cette escale sera la dernière étape mais la plus chouette. Ce petit village nous offre de si belles rencontres que nous ne nous en lassons pas. Les soirées au bar à thé à apprendre à jouer au backgammon avec les gens du village sont un délice...et puis il y a cette rencontre avec Ilker et son père.

 

062- avec Talat, le papa d'Ilker

Illker parle français ce qui nous permet de vraiment discuter et d’essayer d’apprendre quelques rudiments de cette langue bien difficile. Nous ferons le tour d’Avsar à la voile ensembles, une grande première qui le ravit, puis une balade sur l’île, une partie de pêche et tellement de bons moments partagés...autour d’un thé, d’un repas ou tout simplement assis devant leur maison face à la mer. Nous ne verrons pas ces 3 derniers jours passés et c’est avec tristesse que nos chemins se séparent. 

 

075- un dernier çai à Erdek...

Mardi 21/08, nous avons raccompagné Olivier à Erdek où un bus pour Istanbul l’attendait!!! A notre retour, Talat nous attendait au débarcadère pour nous inviter à passer la soirée ensemble. Nous apporterons notre pêche de la veille, la partagerons ensemble avant d’aller boire un thé au bar où se déroule une fête à l’occasion de la circoncision du petit fils du maire du village. Mais le coeur n’y est pas, nous rentrons chez lui pour profiter de cette dernière soirée autour d’un raki.

 

076- une dernière soirée avec Talat...

Nous prolongeons l’instant, les adieux sont difficiles...Talat ne peut retenir ses larmes, nous sommes émus par tant de tristesse. Nous repartons les bras chargés de présents, figues, poissons, confiture et un coquillage qu’il a pêché dans son jeune temps. Au petit matin, quand nous levons l’ancre, il est là, devant sa maison à nous saluer une dernière fois. 

Nous n’oublierons jamais cette belle rencontre et espérons un jour revoir cet ami qu’est devenu Talat bey, un grand monsieur au coeur tendre!

 

087- famille en goguette...

Mercredi 22/08: Nous rejoignons Kemer. 30 Mn, vent de NE à 8/10 nds. Après 7 heures de nav, nous jetons la pioche (40°25’420N; 27°03’919). Cette fois ce ne sont pas les moustiques qui nous incommodent mais les méduses!!! Il est dit que les mouillages de Kemer ne sont pas des plus «confortables»!

 

077- au mouillage de Kemer

Le bain est donc rapide, on ne traine pas dans l’eau si ce n’est le temps d’une toilette et allons balader à terre. C’est un petit village de pêcheurs bien tranquille et il fait bon se poser pour un thé au bord de l’eau. Au retour, nous faisons griller les poissons que Talat nous donnés. Ils sont délicieux et on se régale en pensant à eux...

 

088- mon capitaine!

Jeudi 23/08: de Kemer à Canakkale. Vent de NNE 13 nds, 40 Mn au portant et avec le courant, 8h de plaisir. Nous n’installerons pas le spi, il y a trop de cargos à éviter et les manoeuvres sous spi nous paraissent trop lourdes! Nous voilà donc de retour à Canakkale où nous avions faits nos formalités d’entrée. Nous retrouvons la marina, ses douches froides et cassées, mais un accueil chaleureux. C’est pour nous une escale technique, rinçage à l’eau douce du bateau, plein des réservoirs, feuilles à rouler pour Manu, lessive et autres bricoles. 

Nous pensons repartir rapidement vers Bozcaada si la météo le permet. Mais pour l’heure, ça souffle... On commence à se lasser des vents de mer Egée qui sont vraiment instables et attendons la fin de la saison du meltem avec un peu d’impatience. Espérons qu’Eole sera plus clément à partir de septembre

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