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  • : Le voyage de Ladybird...
  • : Le rêve devient réalité!!!... 3 à 4 années de vagabondages autour de la mare nostrum...
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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 20:51

La traversée de la mer de Marmara s’est faite de façon un peu expéditive mais après mûre réflexion, on s’est dit qu’il serait plus logique de garder les mouillages tranquilles des îles pour se remettre du tumulte des grandes cités, dont Istanbul, il va de soi, est la principale! 

Nous avons donc enchainé les navs. 

 

027- la rive d'Asie mineure, très douce...

Jeudi 12, nous quittons Canakkalé pour rejoindre Kemer à 45 Mn de là. Il nous faudra remonter les Dardanelles, tout d’abord au moteur dans son passage le plus étroit et dés que la place a été suffisante pour tirer des bords, c’est toutes voiles dehors que nous rejoignons la mer de Marmara. Le vent est là, entre 10 et 15 nds...que du bonheur. Il y a toujours de nombreux cargos, mais nous sommes loin du rail donc en sécurité.

 

033- 1ère escale, Kemer

Nous arrivons au coucher du soleil à Kemer, jetons la pioche (40°25’192N; 27°03’822E) et sommes immédiatement assaillis par des nuées de moustiques. On se barricade dans le bateau avec les moustiquaires et ne mettrons pas un pied à terre!

 

034- de Kemer à Erdek, ça zeffe!

Nous repartons dés le lendemain matin pour Erdek, de nouveau à 40 Mn. Là, ce sera une nav plutôt sport! Le vent n’est pas délirant, de 20 à 25 nds avec des rafales à 30 mais la mer est mauvaise, courte, hachée, croisée...on n’ose pas imaginer ce que ce serait avec 40 ou 50 nds! Nos copains les tursiopes sont là, et viennent jouer à l’étrave du bateau. On se régale toujours autant à les observer.

Nous en voyons très souvent depuis que nous avons quitté Limnos, serait-ce bon signe? 

 

035- Erdek, au soleil couchant...

Nous ferons une escale de 2 jours dans cette ville très animée. Nous ne regrettons pas d’être au mouillage (40°23’564N; 27°47’591E), le port de pêche étant bondé de bateaux et très bruyant avec tous les bars qui bordent le front de mer.

 

041

Par contre, nous profiterons de cette ambiance de fête autour de spécialités locales, accompagnées du traditionnel raki (l’ouzo turc!) et bercés par des musiciens qui distillent des airs à la demande avant de retrouver l’ambiance cocon de notre pépette. 

 

047- narghilés

Le lendemain, nous baguenaudons en ville, retrouvons nos musiciens qui nous invitent à boire le thé, partageons des figues, assis sur le trottoir, avec un couple de producteurs d’olives, faisons la connaissance d’Ayten, jeune Turque faisant ses études à Londres et qui nous aidera lors de l’achat de notre clé 3G... Peu de turcs parlent l’anglais et il est difficile de se faire comprendre!  Mais ils sont d’une gentillesse exceptionnelle, toujours prêts à vous aider, sourire aux lèvres. 

Le tumulte de cette ville nous fait réaliser à quel point nous ne sommes plus habitués à la foule et nous optons pour rejoindre Istanbul avant de retrouver le calme des îles de la mer de Marmara.

 

050- l'îlot Asmahada, au NE de l'île de Marmara

Dimanche 15, nous retraversons donc en direct vers le nord, direction Silivri, qui sera notre dernière escale avant Istanbul. Nous arrivons de nuit, les 60 miles furent laborieux et à plusieurs reprises le moteur fut de mise! Nous mouillons devant le port (41°04’418N; 28°14’183E), la fête foraine bat son plein, un feu d’artifice éclaire le ciel de mille couleurs, mais nous sommes fatigués et le bruit nous saoule!

 

054- l'entrée du port de Silivri

Au réveil nous découvrons une côte bétonnée, sans charme aucun, et les prévisions météos annoncent du gros temps à partir de ce soir. Nous avons 2 options: avancer ou rester bloqués ici jusqu’à l’amélioration du temps. Quitte à être dans le béton autant se rapprocher du Bosphore et profiter d’Istanbul!!!

 

 056- une côte bétonnée...

Nous repartons donc dans la foulée, longeant la côte nord de la mer de Marmara. Vue de la mer, ce ne sont que grandes villes, cités et buildings...rien de bien bucolique! Je ne doute pourtant pas qu’en chinant un peu on puisse trouver de jolis coeurs de cités et faire de charmantes rencontres, mais nous avons envie d’avancer. 

Cette nav sera galère...départ sous voiles, 15 nds de vent, c’est parfait même si nous sommes encore au prés...on a pris notre partie de devenir des pros du prés serré!!!

Par contre, le vent va nous quitter pour un long moment et nous enquillerons pas loin de 6 heures de moteur...

 

 060- Manu fait

Depuis quelques jours, notre VHF ainsi que le GPS-traceur montrent des signes de faiblesse voire de folie passagère. Il est bien connu que c’est toujours au mauvais moment que ça tombe en panne et nous ne faisons pas exception à la règle!

 

059- à l'approche d'Istanbul, c'est la valse des cargos!

A l’approche d’Istanbul, tout nous lâche...pour la VHF, espérons qu’aucun cargo n’essaye de nous contacter pour nous faire part d’une manoeuvre que nous n’aurions su anticiper...Vigilance extrême sera de mise, car c’est au milieu d’une centaine de cargos qu’il nous faut passer pour rejoindre Kalamis koyu!

Quand au traceur, ce n’est pas un drame, nous reprendrons les bonnes vieilles méthodes...comme quoi il est bon d’avoir les cartes papier, de savoir tracer sa route, faire un point au compas de relèvement etc, etc...Comme tout se met à débloquer en même temps, le vent commence à monter sérieusement et c’est avec 30 nds de vent que nous jetons la pioche devant la superbe marina de Fenerbahce.

 

070- Ladybird au mouillage...dans une forêt de buildings!

Merci à Patrice qui nous a donné ce bon plan, car les abords d’Istanbul n’offrent pas beaucoup de possibilités de mouillage forain et celui-là, c’est un bon plan (40°58’726N; 29°02’112E). On peut même assurer que les fonds sont de bonnes tenues car depuis 2 jours nous essuyons un vent à 30 nds et nous n’avons pas bougé d’un poil!

 

066

Nous voilà donc depuis lundi soir à l’entrée du Bosphore, côté Asie mineure, prêt à découvrir Istanbul la magnifique!

Mais avant de l’affronter, nous prenons le temps de nous familiariser avec ce nouvel environnement urbain...

Nous flânons dans Kadikoy, glanons plans et infos sur les liaisons pour Istanbul, nous occupons de faire réparer nos instruments défaillants...Manu nous trouve un bouquin pour apprendre des rudiments de turc, nous nous immergeons tranquillement dans cette ambiance toute particulière entre Europe et Orient, nous prenons le temps...Nous apprécions de retrouver le calme de notre mouillage en soirée car la vie de la ville est palpitante, le bruit assourdissant et le contraste avec les Sporades du nord  un peu brutal!   

Demain nous avons prévu notre première incursion sur l’autre rive du Bosphore et partons à la découverte de cette cité grandiose, Istanbul...

 

             060- Istanbul au loin...

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commentaires

M
chalut les MAMABER alors on RAKI ou on BOSS-FORT avec votre outillage en panne AFFECTUEUSES PENSEES BISOUS bon loukoums<br /> manger des figues sêche très bon
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